La réaction des autorités françaises ne s’est pas fait attendre après l’expulsion des 02 correspondantes de journaux français Le Monde et Libération.
Dans un communiqué, le Quai d’Orsay a affirmé que : « La France regrette vivement l’expulsion des correspondantes du Monde et de Libération du Burkina Faso, qui intervient quelques jours après la décision de suspendre la diffusion des programmes de France 24 ».
Et elle n’a pas manqué de rassurer que le pays est attaché dans : « son engagement constant et déterminé en faveur de la liberté de la presse et de la protection des journalistes partout dans le monde ».
En rappel, un article de presse de la correspondante du canard « Libération » sur des présumés exactions de l’armée burkinabè contre des adolescents au Nord du pays, est à la base de l’expulsion de Agnès Faivre. Mais, il sera aussi demandé à la correspondante du journal « Le Monde » Sophie Douce de quitter le Burkina Faso le week-end passé.
Les 02 journalistes auraient été entendues par la Sûreté nationale.