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Universités publiques du Burkina : les années se succèdent et rien n’avance pour les étudiants

Les chevauchements des années académiques sont toujours d’actualité dans les universités publiques au Burkina Faso. L’Etat devrait trouver des alternatives selon la Fédération Estudiante et Scolaire pour l’intégrité au Burkina Faso  (FESCI-BF) .La FESCI-BF était face à la presse le mardi 16 mars 2021.

Les chevauchements des années académiques dans les universités publiques perdurent. Dans certaines filières universitaires, il faut 03 ans pour valider la première année selon la Fédération Estudiante et Scolaire pour l’intégrité au Burkina Faso ( FESCI-BF). Cette situation que rencontrent les étudiants burkinabè n’encourage pas la poursuite des études a martelé Augustin Pallo, le secrétaire général national de la FESCI-BF qui a décrit que : ‹‹ vous allez trouver dans nos universités des chevauchements de 5 à 6 promotions pour l’année de licence. Il y a des promotions qui ont commencé les cours depuis 2018 et qui sont toujours en première année, déjà 3 ans de retard épuisé en attente de résultats de la première année et ce n’est pas uniquement à Ouagadougou, mais dans toutes les universités mêmes celles qui ont été créés tout récemment. Donc nous pensons qu’ils doivent trouver encore d’autres types de solutions pour permettre aux étudiants de finir leurs études universitaires et se retrouver sur le chemin de l’emploi. Nous sommes dans un système LMD, avant nous avons le système classique, vous trouvez que les étudiants peuvent avoir 18 de moyenne au premier trimestre et au deuxième trimestre ils se retrouvent avec 9 de moyenne. Cet étudiant voit que son année a échoué il doit forcément reprendre l’année de licence alors que si on faisait la compensation des deux semestres ça permettra à l’étudiant de passer en classe supérieure. Par moment pendant les sessions normales ou de rattrapage vous trouverez que l’étudiant peut avoir un 9/20, et en session de rattrapage 5/20 mais s’il conservait ses 9/20 avec les autres matières qu’il avait composé l’étudiant pouvait passer en classe supérieure. Mais au lieu de conserver la meilleure note entre la session normale et la session de rattrapage l’enseignement supérieur ne conserve pas la meilleure note alors que ça se faisait entre temps dans l’université Nazi Boni de Bobo Dioulasso. Et aujourd’hui avec le nouveau régime d’études tout ça est suspendu ce qui permet à l’étudiant de ne pas avoir la chance de valider  son année académique et de reprendre à chaque moment son année et finisse avec le découragement à laisser l’enseignement supérieur au profit d’autres actions ››

Une autre préoccupation de la FESCI-BF c’est la non orientation de certains bacheliers de 2020.  En février dernier la charge de l’organisation du Baccalauréat a été confiée au Ministère en Charge de l’éducation nationale. A ce jour, près de 500 bacheliers n’ont pas bénéficié d’une orientation selon le secrétaire général national de la  FESCI-BF Augustin Pallo  qui dit que le : ‹‹ constant est clair ,500 bacheliers dans la nature qu’est-ce qu’ils deviennent ? On apprend que même l’année prochaine ça sera difficile pour eux d’être orienté, donc ces étudiants-là ont eu le BAC mais n’auront plus le chemin de l’école. Pour nous c’est déplorable, il va falloir que le ministère de l’enseignement supérieur trouve une solution à ce problème de façon rapide pour que le banditisme ne s’agrandisse pas au Burkina Faso ››

La FESCI-BF affirme avoir épuisé toutes ses stratégies de résolutions de problème sans une suite favorable. Elle entend mener des échanges avec les autorités pour trouver une issue.

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