Le commandant du Commandement des Opérations du Théâtre National (COTN) a animé ce vendredi 29 juillet un point de presse sur la situation sécuritaire.
Au cours de cette sortie médiatique, le commandant du COTN, le Lieutenant-colonel Yves Didier Bamouni a rappellé que « les incidents sécuritaires au cours de la période écoulée restent marqués par des attaques contre les populations civiles, les FDS et VDP ainsi que par des destructions d’infrastructures. Les plus significatifs concernent l’attaque des populations de Bourasso, les attaques des détachements de Barsalgho et Kelbo, les destructions d’ouvrages de franchissement sur la RN22 et la RN3 » selon les précisions de l’armée.
Toutefois, le commandant a relevé que les actions offensives contre les groupes terroristes se sont poursuivies sur plusieurs parties du territoire national avec des résultats plutôt satisfaisants.
Ainsi, à en croire le responsable du COTN, « l’on peut noter l’opération conjointe dénommée << KOURAL >> qui a mobilisé du 26 juin au 10 juillet 2022 des forces burkinabè et nigériennes pour agir dans la zone de Seytenga et dans le Yagha. Ce qui a permis de renforcer le dispositif dans la zone de Seytenga où l’on assiste à un retour progressif des populations. » Egalement, « la contre-offensive suite à l’attaque du détachement de Barsalgho le 10 juillet qui a permis de neutraliser plusieurs terroristes et de récupérer d’importantes quantités de matériels. »
Revenant sur l’affaire de la piste d’atterrissage secrète au Burkina Faso, le Lieutenant-colonel Bamouni a précisé que des actions de vérification de cette information ont été entreprises. Mais, il ressort, à l’entendre, que « ces allégations ne sont pas confirmées ».
Outre cela, il est à déplorer le fait que dans plusieurs attaques terroristes, des femmes ont été constatées à l’image de l’attaque de Kelbo (Sahel).
C’est pourquoi la ministre en charge du genre et de la famille, Salimata Nébié, a appelé les femmes à sensibiliser leurs maris et leurs enfants qui ont pris les armes contre leurs frères. Elle a invité également les femmes qui ont pris les armes à aller discrètement dans les camps pour les déposer et être des actrices de la paix au Burkina.