La Fédération estudiantine et scolaire pour l’intégrité au Burkina Faso (FESCIBF) déplore le climat qui prévaut dans le système éducatif depuis mars 2021. Cette structure estudiantine et scolaire était en conférence de presse dans la matinée du mardi 18 mai 2021 au Mémorial Thomas Sankara à Ouagadougou pour se prononcer sur la crise scolaire en cours.
La descente des élèves dans les rues qui empêchent la tenue des cours dans certains établissements scolaires est condamnée par la FESCIBF. Cette situation qui a occasionné des casses ou dommages et pire, la perte en vie humaine d’une élève à Kongoussi dans le Centre-nord, a amené la Fédération à à lancer un appel au calme et à la retenue. « Nous appelons les élèves à la retenue et à reprendre le chemin de l’école afin de garantir un succès franc aux différents examens » a lancé Augustin Pallo, secrétaire général national de la FESCIBF.
La Fédération pense que le bras de fer n’est pas la solution, alors, la solution c’est le dialogue. Raison pour laquelle, elle souhaite donc la : « tenue d’une assise avec tous les acteurs » en vue de trouver une solution aux problèmes qui minent actuellement le système éducatif du Burkina Faso.
Concernant les actes de vandalisme et de saccage enregistrés au lycée Philippe Zinda Kaboré et lycée Bogodogo de la ville de Ouagadougou, le secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire pour l’intégrité au Burkina Faso, Augustin Pallo, a affirmé qu’il ne s’agit pas d’élèves mais plutôt de personnes infiltrées. « Nous déplorons ce qui s’est passé au lycée Zinda et nous condamnons ces actes. Mais ce qui s’est passé, c’est l’œuvre de personnes infiltrées et non d’élèves régulièrement inscrits » a conclu Augustin Pallo à la fin de la conférence de presse.
Stéphane SANOU